Les antagonistes de la GnRH ou la castration médicale du cancer prostatique revisitée…

Les antagonistes de la GnRH ou la castration médicale du cancer prostatique revisitée…

  • 18 septembre 2013

D’un point de vue pharmacologique et physiologique, la castration médicale induite par un antagoniste, qui se traduit par une suppression directe de la testostérone, est fondamentalement différente de la castration induite par un agoniste de la GnRH. Cette pharmacologie unique se traduit par une série de bénéfices cliniques pour le patient, à savoir: une prolongation significative de la période sans récidive biologique (PSA) et un meilleur contrôle des phosphatases alcalines, chez les patients avec un cancer avancé; une réduction plus rapide et plus importante des symptômes urinaires en cas de cancer avancé de la prostate; sur base de données préliminaires obtenues avec le dégarélix, un risque plus faible d’événements cardiovasculaires.   Published ahead of print.

Chirurgie ouverte en cas de carcinome à cellules rénales: quand et comment?

Chirurgie ouverte en cas de carcinome à cellules rénales: quand et comment?

  • 06 septembre 2013

European Society of Residents in Urology (ESRU)-meeting, Grimbergen, 25 mai 2013   Quelle est la place de la chirurgie ouverte à l’heure où la laparoscopie et même l’assistance robotisée sont devenues monnaie courante?   Published ahead of print.

Traitements mini-invasifs pour les petites masses rénales

Traitements mini-invasifs pour les petites masses rénales

  • 06 septembre 2013

European Society of Residents in Urology (ESRU)-meeting, Grimbergen, 25 mai 2013   Le carcinome à cellules rénales (CCR) représente 3% de l’ensemble des tumeurs malignes chez l’adulte. Grâce à l’utilisation généralisée des techniques d’imagerie modernes, il est de plus en plus souvent diagnostiqué à un stade TNM précoce, lorsque le patient est encore asymptomatique. La prise en charge des petites masses rénales inclut diverses possibilités et peut commencer par un suivi actif sans intervention. Une autre option est le traitement chirurgical par néphrectomie radicale ou partielle, résection laparoscopique et/ou robotisée, LESS, Notes, etc. Enfin, les procédures d’ablation mini-invasives, comme la cryoablation ou l’ablation par radiofréquence, constituent une troisième approche plus moderne (1).   Published ahead of print.

Les thérapies ciblées dans le cancer du rein

Les thérapies ciblées dans le cancer du rein

  • 05 septembre 2013

European Society of Residents in Urology (ESRU)-meeting, Grimbergen, 25 mai 2013   Différents agents anti-angiogéniques et inhibiteurs mTOR sont aujourd’hui utilisés dans le traitement du carcinome rénal à cellules claires. Le choix thérapeutique entre ces molécules repose sur plusieurs facteurs, tels que le profil de tolérance du médicament, l’âge du patient, son indice de performance, le type histologique de la tumeur ou la présence de comorbidités. Le contrôle adéquat des manifestations indésirables est prépondérant afin de permettre l’administration de doses appropriées.   Published ahead of print.

L’inflammation, catalyseur de l’HBP

L’inflammation, catalyseur de l’HBP

  • 28 aout 2013

L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est fréquemment associée aux troubles de l’érection et au syndrome métabolique. L’inflammation pourrait jouer un rôle de catalyseur dans les mécanismes physiopathologiques de ces différentes entités. Elle est corrélée à l’intensité des symptômes et au volume prostatique. La variété de l’arsenal médicamenteux permet aujourd’hui une approche thérapeutique individualisée.   Published ahead of print.

Approche psychopharmacologique de l’éjaculation précoce

Approche psychopharmacologique de l’éjaculation précoce

  • 19 aout 2013

[1. Service de psychiatrie, Hôpital Militaire Avicenne, Marrakech, Maroc. 2. Service de psychiatrie, Hôpital Militaire d’Instructions Mohamed V, Rabat, Maroc]   L’éjaculation précoce est une dysfonction sexuelle fréquente. Son étiologie est multifactorielle. Elle pose un problème de définition au cœur de laquelle le critère temps est déterminant. Son diagnostic passe par une anamnèse minutieuse, un examen clinique complet et des explorations complémentaires hiérarchisées. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ont révolutionné son traitement. Leur efficacité est prouvée aussi bien en prise quotidienne qu’à la demande. Ils provoquent toutefois des effets secondaires. Cependant, cette voie pharmacologique ne doit pas prétendre à une tentative de médicalisation exclusive de la sexualité. Un abord psychothérapique de soutien est toujours indiqué.   Published ahead of print.

Cancer de la prostate résistant à la castration: quelle place réserver à l’acétate d’abiratérone (Zytiga®)? Le point à l’ASCO 2013

Cancer de la prostate résistant à la castration: quelle place réserver à l’acétate d’abiratérone (Zytiga®)? Le point à l’ASCO 2013

  • 16 juillet 2013

L’acétate d’abiratérone (AA) fait partie, avec le cabazitaxel, des nouveaux produits remboursés qui ont permis une amélioration significative de la survie en cas de cancer de la prostate résistant à la castration (mCRPC) après échec du docetaxel (1). Cette efficacité est à comprendre dans le cadre de la surexpression des gènes des récepteurs aux androgènes (AR) en cas de mCRPC (2), malgré des taux fort abaissés en testostérone (3), et qui fait des AR une cible importante en cas de CRPC. Le point sur l’acétate d’abiratérone en session éducationnelle accompagné d’enseignements complémentaires des essais COU-AA-301 et -302.

La polyurie nocturne vaut-elle la peine d’être étudiée?

La polyurie nocturne vaut-elle la peine d’être étudiée?

  • 04 juillet 2013

Le phénomène de polyurie nocturne, caractérisé par une production excessive d’urine la nuit, présente une prévalence élevée tant chez les enfants que chez les adultes. Pourtant, la polyurie nocturne est souvent négligée comme cause ou facteur sous-jacent de l’apparition de symptômes urologiques, comme une incontinence urinaire nocturne, une nycturie et une rétention urinaire. De nombreuses définitions permettent de calculer la présence d’une polyurie nocturne. Certaines formules mesurent le ratio par rapport au volume total d’urine sur 24 heures, d’autres déterminent la diurèse par unité de temps ou poids corporel. Non seulement les symptômes et définitions sont nombreux et variés, mais les affections sous-jacentes pouvant donner lieu à l’apparition d’une polyurie nocturne sont également multiples. Les causes sont en grande partie imputables à deux mécanismes, d’une part une perturbation du métabolisme de l’eau, due à une diminution de l’action de l’hormone antidiurétique, d’autre part une perturbation du métabolisme du sodium, causée par une augmentation du peptide natriurétique auriculaire pendant la nuit. Le traitement de la polyurie nocturne consiste à traiter l’affection sous-jacente ou à corriger le déséquilibre hormonal par voie médicamenteuse. Des mesures générales telles que l’adaptation de la consommation de boissons et la pratique suffisante d’exercice peuvent déjà avoir une influence positive sur la production nocturne d’urine. La polyurie nocturne est un problème facile à détecter et pour lequel il est possible, en cas de symptômes incommodants, de garantir au patient le retour de bonnes nuits de sommeil, ce qui ne peut qu’être bénéfique à son bien-être général.   Published ahead of print.

L’orchite ourlienne est de retour

L’orchite ourlienne est de retour

  • 07 juin 2013

[Service d’urologie, AZ Groeninge, Kortrijk]   Depuis 2012, nous sommes à nouveau confrontés dans notre pratique urologique à un nombre croissant de cas d’orchite ourlienne. Etant donné que cette infection était devenue extrêmement rare depuis longtemps, il nous semble utile de rafraîchir quelque peu nos connaissances concernant la clinique, la pathogenèse, le traitement et la prévention de cette maladie.   Published ahead of print.

Zytiga®: des résultats consistants, quel que soit le cas de figure

Zytiga®: des résultats consistants, quel que soit le cas de figure

  • 05 juin 2013

Clinical conundrums in the treatment of metastatic castration-resistant prostate cancer – Symposium satellite Janssen dans le cadre du 28th Annual European Association of Urology Congress (EAU 2013), Milan, 17 mars 2013   Progresser dans le traitement des cancers nécessite de chercher et d’évaluer en permanence de nouveaux médicaments et modalités thérapeutiques. D’évaluer aussi les bénéfices dans certains sous-groupes. C’est le cas avec l’acétate d’abiratérone, indiqué lorsque la castration médicale n’agit plus chez des hommes qui soit ne présentent aucun symptôme, soit ne présentent que des symptômes modérés de la maladie, et chez qui une chimiothérapie n’est pas encore indiquée; et lorsque la castration médicale ou chirurgicale et la chimiothérapie à base de docétaxel n’ont pas agi ou n’agissent plus. Il est utilisé en association avec les corticoïdes. Avec raison? Résultats et commentaires dans le cadre de l’EAU 2013.   Published ahead of print.

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