Le nombre de cancers de la vessie pouvant entrer dans le cadre d’une maladie professionnelle reste sous-estimé. Un repérage insuffisant par l’urologue et l’absence de déclaration auprès de l’assurance maladie par le patient sont les causes principales de cette non-reconnaissance, ce qui signifie que des progrès peuvent être accomplis.

La prescription de plus en plus régulière d’anticoagulants et d’antiagrégants plaquettaires force les urologues à une réflexion sur la prise en charge globale des candidats à une résection endoscopique de la prostate. Les risques et les coûts engendrés pèsent dans la discussion et impliquent aussi le cardiologue, l’anesthésiste et le chirurgien.

Les hémostatiques chirurgicaux sont un allié thérapeutique, notamment pour des patients à fort risque hémorragique. La HAS a souhaité en éclairer le choix.

C’est la décennie des traitements des cancers de la prostate résistant à la castration. Reste un obstacle: lequel choisir, pour quel profil de patients? Si les nouvelles molécules vont répondre d’une manière plus appropriée aux besoins des malades, la tendance actuelle reste cependant au travail multidisciplinaire.